Kubota fête 10 ans de made in France avec la 4e génération de tracteurs M7
Fabriquée à Bierne, dans le Nord, la dernière version du tracteur phare du constructeur japonais marque une progression nette de la gamme en matière de technologies et d’automatisations.
Lancée en 2014, la gamme de tracteurs M7 de Kubota, fabriquée dans son usine de Bierne dans le Nord, s’offre une nouvelle version pour ses 10 ans. Cette génération, la quatrième, marque aussi un autre anniversaire : les 50 ans de présence du constructeur japonais en Europe. Les caractéristiques techniques et l’évolution technologique des derniers M7 montrent tout le chemin parcouru par Kubota en un demi-siècle sur le Vieux Continent.
La série se compose de trois modèles de 130, 150 et 170 ch (jusqu’à 175 ch en mode boost), propulsés par le moteur Kubota à quatre cylindres de 6,1 litres. Deux transmissions sont proposées : la boîte powershift à 6 vitesses ou la variation continue KVT (Kubota Variable Transmission). Du classique pour cette gamme… mais l’avant du tracteur évolue quand même.
Un refroidissement réorganisé
Les radiateurs du bloc de refroidissement ne sont plus en papillon. L’espace supplémentaire améliore leur efficacité et facilite la maintenance. Le carburant et les réservoirs d’AdBlue ont également été repositionnés pour limiter leur échauffement et préserver leurs qualités.
Concernant les performances hydrauliques, les modèles Standard, Premium et KVT sont équipés de série d’une pompe variable de 110 l/min.
La refonte de la cabine commence dès son accès. La pente des marches a été adoucie. Sécurité toujours, un frein de stationnement automatique arrive de série : il s’enclenche dès que le siège est vide. Côté numérique, le terminal K Monitor de Kubota (en version 7 ou 12 pouces) bénéficie d’un processeur plus puissant, pour « des fonctionnalités étendues et des vitesses de traitement plus rapides ».
Le TIM prend de l’ampleur
Ce processeur plus énergique ne sera pas de trop pour gérer une automatisation et une télématique plus poussées. Un autoguidage repensé est ainsi intégré par les M7. Le terminal assurera aussi la gestion de la technologie TIM, qui permet aux outils de contrôler les fonctions du tracteur. Cette solution est déjà disponible sur les presses à balles rondes de la série BV et l’épandeur à disques DSW-W Geospread de Kubota.
« Avec le TIM, les tâches répétitives telles que l’ouverture de la porte d’une presse ou la désactivation de la prise de force sont automatisées. Sur l’épandeur, ce système permet d’ajuster automatiquement la vitesse du tracteur et la dose en fonction des conditions du champ et des exigences de la culture », détaille le constructeur.
Kubota investit 20 millions d’euros dans Tevel Aerobotics Technologies
Pour affirmer sa volonté de regarder vers l’avenir, Kubota a contribué à la levée de fonds de 20 millions d’euros dans la robotique agricole. La marque japonaise propose des solutions innovantes pour la cueillette de fruits grâce à des drones autonomes. Une façon de sécuriser la production alimentaire mondiale et de palier à la pénurie de main d’œuvre, accélérée en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19.
Kubota regarde vers l’avenir et annonce son investissement de 20 millions d’euros dans Tevel Aerobotics Technologies, acteur sur le marché de la robotique agricole via ses drones cueilleurs de fruits autonomes.
Le constructeur japonais accélère donc sa stratégie d’innovation en matière de produits et services agricoles. La pandémie de Covid-19 laissant la mondialisation dans l’impasse, le groupe Kubota étend son périmètre commercial pour fournir davantage de solutions intégrées, collaboratives et des avancées technologiques à la profession.
Des robots pour palier à la pénurie de main-d’œuvre
Chaque année, plus de 800 millions de tonnes de fruits sont produites sur environ 70 millions d’hectares, soit une valeur marchande annuelle de 1 000 milliards de dollars. Les agriculteurs dépensent chaque année 100 milliards de dollars pour la cueillette des fruits et recrutent plus de 10 millions de travailleurs temporaires pour une courte période afin de cueillir leurs fruits. Les travailleurs saisonniers sont de plus en plus difficiles à recruter et à former. De plus, il faut bien souvent leur fournir un logement temporaire.
La saison est une contrainte majeure qui met en péril l’investissement et la rentabilité, sans compter la capacité à cueillir les fruits dans un délai court. En outre, en raison de la complexité des passages de frontières et des voyages internationaux pendant la pandémie, la crise du Covid-19 a aggravé la pénurie de main-d’œuvre et a augmenté le risque d’indisponibilité de travailleurs migrants. C’est ce qui explique que la solution proposée par Tevel accroît la sécurité alimentaire mondiale en fournissant une chaîne d’approvisionnement disponible et fiable.
Changement de président au sein du groupe Kverneland
Le groupe Kverneland change de président dès le 1er janvier 2021. Shingo Hanada succèdera à Kazunari Shimokawa, qui prend d’autres fonctions au siège japonais installé à Osaka.
Le président de la holding Kubota Europe B.V. et du groupe Kverneland, Kazunari Shimokawa, prend de nouvelles fonctions au sein de l’entreprise. Il se voit confier la direction générale de la division outils agricoles au siège du groupe installé au Japon à Osaka. Il quittera son poste actuel à compter du 1er janvier 2021.
À la même date, Shingo Hanada le remplacera au poste de président de Kubota Holdings Europe B.V. et de Kverneland AS. Il est entré chez Kubota Corporation en 1989 et a travaillé pour Kubota pendant plus de 30 ans à divers postes de direction au Japon et aux États-Unis. Dans son dernier poste, il était directeur général de la division « équipements électriques extérieur ».
Tim : et si les outils prenaient les commandes du tracteur ?
Jusqu’à maintenant, c’est l’opérateur qui pilote le tracteur et exécute les opérations une à une manuellement. Grâce à la technologie Isobus, l’automatisation des cycles devient possible. C’est le cas avec la fonction Tim, où c’est l’outil qui pilote le tracteur automatiquement. Au pressage, les tâches liées au cycle d’éjection de la balle sont nombreuses et peuvent vite être rébarbatives. Krone, Deutz-Fahr et Kubota proposent donc d’établir une communication bidirectionnelle entre l’outil et le tracteur. Objectifs : limiter les erreurs de manipulations, augmenter le débit de chantier, préserver la sécurité de l’opérateur et des machines… les arguments sont nombreux.
Qui n’a pas encore entendu parler de la fonction Tim disponible sur certains matériels compatibles Isobus ? Et si, désormais, c’était l’outil qui pilotait le tracteur pour augmenter son débit de chantier en évitant les erreurs de manipulation ? Non, si votre conseiller vous a parlé de la technologie Tim disponible sur les tracteurs modernes, il ne parlait pas de la célèbre marque de cabines. Le « Tractor Implement Management » est le concept basé sur la technologie Isobus dans lequel l’outil prend le contrôle sur le tracteur.
Comment cela fonctionne ? C’est finalement assez simple : en utilisant l’intelligence du tracteur et de l’outil, les ingénieurs établissent une communication bidirectionnelle. En clair, l’outil devient capable de contrôler certaines fonctions du tracteur automatiquement. Par exemple, la vitesse d’avancement, les distributeurs électrohydrauliques, le régime du moteur… l’idée est d’optimiser en permanence le fonctionnement de l’engin et d’augmenter le confort de l’opérateur.
Le tracteur Kubota laisse les commandes à la presse
Lors d’une récente présentation à la presse agricole, Kubota a dévoilé le premier ensemble tracteur/presse à balle ronde compatible Tim, certifié par l’AEF. Inutile de chercher des as du volant pour le pressage ! Tout ce qui pouvait l’être a été automatisé : dès que la balle est formée, la presse stoppe le tracteur, lance le liage, ouvre la porte, éjecte la balle, referme la porte et avertit l’opérateur aussitôt que le cycle est terminé.
Il suffit au conducteur de confirmer le lancement d’un nouveau cycle, et la machine reprend la main. La fonction semble particulièrement intéressante lors des longues journées de travail et évite les erreurs de manipulation, d’origine humaine. Après 10 ou 12 h de travail, l’électronique ne fatigue pas ! Sans compter le gain en termes de main d’œuvre qualifiée. Même les conducteurs débutants sont capables de piloter la presse et d’avaler les hectares.
Des automatismes mais pas au détriment de la sécurité
Quid des parcelles en pentes ? Les ingénieurs ont pensé à tout. Ils installent un inclinomètre, qui donne le degré de pente et ne déclenche plus automatiquement le cycle dès lors que le seuil est dépassé. Pour ouvrir la porte, l’opérateur doit reprendre la main après s’être assuré que la manipulation est possible en toute sécurité. Reste à donner le feu vert au tracteur.
Les capteurs et les algorithmes prennent le contrôle, le tracteur fournit la puissance et l’agriculteur confirme le choix de la machine dès que la sécurité est engagée. D’où la certification par l’AEF. L’organise certifie les fonctions après avoir vérifier qu’elles répondent au cadre juridique et sécuritaire. Sans omettre la capacité des machines à correspondre entre elles, quelle que soit leur marque.
Kubota, Krone et Deutz-Fahr propose du matériel compatible Tim
Pour l’heure, seuls Kubota, Krone et Deutz-Fahr proposent des outils et/ou des tracteurs compatibles. L’AEF teste la conformité des machines et prouvent qu’elles sont compatibles. Les outils conformes reçoivent le certificat numérique, directement intégré sur l’engin. La clé d’authentification est générée dès la première liaison entre les machines. Celle-ci sera alors vérifiée à chaque démarrage de l’application avant que l’opérateur puisse activer la fonction Tim sur son terminal. C’est la condition pour que l’outil pilote le tracteur sans intervention humaine.
La technologie démarre et l’intérêt manifeste des producteurs montre qu’elle devrait évoluer rapidement. Encore faut-il que les constructeurs imaginent quelles applications pourraient être pilotées automatiquement en vue d’augmenter le débit de chantier et le confort. Par exemple, dans les tâches liées à la fertilisation, l’épandeur d’engrais pourrait piloter le circuit hydraulique du tracteur pour adapter la position du troisième point en permanence. Objectif : garantir la position de l’outil quelle que soit la quantité d’engrais embarquée dans la trémie.
Simplifier le travail de l’agriculteur, sans compromettre sa sécurité
Idem côté vitesse et régime moteur. L’idée est aussi de simplifier le travail de l’agriculteur, sans pour autant compromettre sa sécurité ni celle de la culture. Le tout aboutissant sur la réduction du coût des interventions. Pour ceux qui doutent de l’efficacité du système, rendez-vous chez votre concessionnaire pour tester grandeur nature le dispositif. Enfin, en termes d’investissement, la facture ne devrait pas être exorbitante à en croire les propos de Franck Adam, directeur général de la filiale française du groupe Kverneland. Sans oublier que la technologie pourrait connaître différents paliers, au fur et à mesure de la levée des freins sociétaux et réglementaires.
M6002 : la gamme polyvalente de Kubota
Kubota vient de dévoiler sa nouvelle série de tracteurs baptisée M6002. Un engin de 123 à 143 ch conçu pour les applications des fermes de polyculture élevage. Du confort en cabine, de la capacité de relevage, de la technologie Isobus… sans oublier la manœuvrabilité et le rayon de braquage de 4,5 m. L’agriculteur peut aussi installer le chargeur frontal à l’usine.
Kubota complète son offre tracteur en dévoilant sa série M6002. Trois modèles composent la gamme dont la puissance oscille entre 123 et 143 ch. Sous le capot, l’engin embarque le bloc quatre cylindres de 6,1 l de cylindrée. Il est évidemment conforme aux exigences de la norme Stage V et y répond grâce à la technologie SCR. De l’AdBlue, un catalyseur d’oxydation diesel et un filtre à particules (Fap) limitent les émissions polluantes du moteur. Au passage, la périodicité d’entretien du Fap passe à 6 000 h. De quoi limiter la facture d’entretien de la machine. Le couple max du modèle le plus puissant est de 645 Nm et est atteint dès 1 900 tr/min de régime.
Côté transmission, la marque propose sa nouvelle boîte à huit rapports Powershift et trois gammes. L’opérateur bénéficie d’un mode manuel ou d’un mode automatique pour gérer les vitesses. Il atteint le 40 km/h à seulement 1 650 tr/min pour limiter la facture carburant. En standard, le tracteur profite de quatre régimes de prise de force : 540, 540 Eco, 1 000 et 1 000 Eco. À l’avant, l’engin est équipé d’une prise de force 1 000 tr/min. Et question capacité de relevage, l’agriculteur peut atteler jusqu’à 7 t à l’arrière et 3,26 t à l’avant.
115 l/min d’huile hydraulique en Load Sensing
Pour les outils nécessitant de l’huile, la pompe fournit 115 l/min en Load Sensing, installée de série. Jusqu’à quatre distributeurs sont possibles, trois modèles mécaniques sont installés de série. Ceux dont les outils nécessitent un quatrième distributeur peuvent en bénéficier en option. Inutile d’accélérer pour obtenir le débit, celui-ci est disponible à bas régime. Idéal pour les applications au chargeur frontal dont l’installation est proposée directement à l’usine.
Question confort, la série M6002 n’a pas beaucoup à envier aux modèles supérieurs. Elle est équipée de l’une des cabines les plus larges de la catégorie, du siège à suspension pneumatique, du pont avant et de la cabine suspendus. L’accoudoir profite du levier multifonctionnel pour piloter la transmission, les sens de la marche et le relevage. Sans oublier l’activation/désactivation des régimes moteur programmés.
Fonction X-Press et Bi-Speed pour plus de polyvalence
La cabine à quatre montants offre une bonne visibilité et est équipée du toit vitré, deux fois plus grand que sur l’ancienne gamme MGX. Là aussi, une caractéristique intéressante pour les travaux au chargeur frontal. À souligner aussi la fonction X-press Restart. En clair, il suffit d’appuyer sur la pédale de freins pour désactiver la transmission. Pas besoin de débrayer. En outre, l’opérateur peut enclencher le mode Bi-Speed qui améliore considérablement le rayon de braquage. Le système accélère la rotation des roues avant pour améliorer la traction. Du coup, le rayon de braquage diminue et n’est que de 4,5 m avec la fonction enclenchée.
En termes d’électronique, le constructeur installe son terminal K-Monitor de sept pouces. Il permet de régler la vitesse de démarrage, la sensibilité de la prise de force à l’enclenchement, son enclenchement automatique et la caméra si l’engin en bénéficie. Sans oublier les fonctions Isobus des outils s’ils sont compatibles.
Kubota investit dans la technologie américaine de Farm X
Kubota continue de collaborer avec des start-up en vue d’améliorer la performance et la rentabilité des exploitations agricoles. Pour y parvenir, le japonais mise sur le développement des technologies de deep learning et l’intelligence artificielle. L’entreprise américaine FarmX travaille sur les capteurs et les systèmes capables de gérer automatiquement l’irrigation par exemple.
Kubota vient d’annoncer son investissement dans la start-up américaine baptisée FarmX, spécialisée dans les capteurs et l’intelligence artificielle. Sa plateforme permet par exemple de gérer automatiquement l’irrigation, minimiser le stress des cultures et augmenter leur rendement.
Un investissement qui affirme l’intention du japonais de continuer à améliorer l’efficacité et la rentabilité de la gestion des exploitations agricoles aux États-Unis et ailleurs dans le monde.
Développer l’intelligence artificielle et le deep learning
En juin 2019, Kubota a lancé son centre d’innovation pour travailler sur l’innovation ouverte basée sur la coordination avec des partenaires extérieurs. Les négociations menées avec les start-ups, notamment Advanced Farm Technologies et Abundant Robotics, visent à établir une collaboration. D’où les investissements déjà réalisés en août 2019 et en janvier 2020.
Le centre d’innovation a dans son giron la gestion agricole, dont la demande est en hausse en particulier chez les producteurs de fruits, légumes, vignes et fruits à coque. C’est ce qui a d’ailleurs conduit Kubota à investir dans FarmX, fournisseur de services de gestion des cultures, basés sur la modélisation et les technologies avancées utilisées par les capteurs IA, le deep learning et les systèmes IOT (Internet Of Things) pour fournir des données, des analyses et des prévisions.
Augmenter la rentabilité des exploitations agricoles
FarmX aide les agriculteurs à accroître la rentabilité de leur exploitation en augmentant le rendement tout en diminuant les charges de main-d’œuvre, d’eau et d’énergie. Kubota vise ainsi à développer davantage de plateformes d’agriculture de précision et à améliorer la rentabilité des exploitations agricoles.
50 ans après son tracteur de rêve, Kubota dévoile le X Tractor !
Kubota vient à son tour de dévoiler son concept de tracteur du futur. Le X Tractor – cross tractor bénéficie de quatre chenilles et fonctionne de façon autonome grâce à de l’électricité fournie via des batteries au lithium et de l’énergie solaire. La surface de contact au sol s’adapte grâce au train de chenilles dont la forme change. Objectif : minimiser l’impact du matériel sur l’environnement. Sans oublier l’intégration paysagère des machines pour améliorer l’acceptabilité des outils.
Kubota a présenté son tracteur du futur baptisé X tractor – cross tractor à l’occasion de l’exposition de Kyoto les 15 et 16 janvier derniers. 50 ans après avoir exposé son premier « tracteur de rêve » lors de l’exposition universelle en 1970 à Osaka (Japon), le constructeur japonnais a dévoilé le projet X tractor pour commémorer le 130e anniversaire de sa fondation.
L’engin bénéficie d’intelligence artificielle (IA) et de technologie électrique. Il s’agit d’un modèle complètement autonome illustrant ce à quoi pourrait bien ressembler les tracteurs du futur.
La technologie pour pallier le manque de main d’œuvre
Au Japon aussi, le nombre d’agriculteurs est en baisse. Ceux qui partent en retraite ne sont pas remplacer. Du coup, le travail au champ est de plus en plus sous-traité. Pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre, le constructeur s’appuie donc sur l’intelligence artificielle. Depuis le lancement de l’Agrirobo en 2017, le Nippon a étoffé sa gamme de machines agricoles autonomes. À l’image du concept utilisant notamment la technologie électrique, en prévision de son introduction à grande échelle.
Outre de pallier le manque de main d’œuvre, la technologie permet aussi de fournir des machines à haute valeur ajoutée, en améliorant leur rentabilité et en réduisant leurs impacts environnementaux. Côté design, le tractoriste a par exemple travaillé sur l’intégration paysagère de l’engin et le respect de l’environnement.
Quatre trains de chenilles qui s’adaptent aux applications
Données météorologiques et taux de croissance… l’intelligence artificielle adapte automatiquement le travail et prend des décisions en temps réel. Chaque donnée environnementale acquise pendant le travail sera automatiquement partagée. Objectif : nettoyer le champ si nécessaire. Question alimentation, l’électricité est fournie par des batteries au lithium-ion et de l’énergie solaire.
Autre avantage : le tracteur est polyvalent et s’adapte aux applications. Grâce aux quatre trains de chenilles, sa conduite est stable et autonome quelles que soient les conditions (humides, sèches, rizières…). La forme du train change pour garantir la hauteur de travail. Si le tracteur a besoin de plus de capacité de traction, la surface de contact au sol augmente et le centre de gravité baisse. Inversement, il suffit de lever l’engin pour les applications qui demandent de la hauteur.
Manœuvrabilité, indispensable à l’autonomie
Chaque chenille profite d’un moteur intégré. Il est capable de modifier arbitrairement la vitesse de rotation des galets avant, arrière, droite et gauche de manière à conserver un rayon de braquage court. Indispensable pour fonctionner en toute autonomie.
M7003, une troisième génération qui allie performance et confort
Deux ans après la sortie des M7002, Kubota présentera à l’Agritechnica 2019 la troisième génération de sa gamme haute, les M7003. En attendant des tracteurs de plus forte puissance, la série se décline en trois modèles de 130 ch à 170 ch. Au programme : passage du moteur à la norme Stage V et amélioration du confort de l’utilisateur.
«La série M7003 s’appuie sur le succès des M7002. Cependant, elle bénéficie d’avancées technologiques pour augmenter les performances du moteur et la maniabilité du tracteur », décrit Mel McGlinchey, vice-président marketing de Kubota Europe. Comme ses prédécesseurs, cette nouvelle série du constructeur japonais est déclinée en deux modèles de 130 ch et 150 ch, d’une puissance maximale de 20 ch supplémentaires, et en un modèle de 170 ch avec une surpuissance de 5 ch. Sous le capot, quelques modifications sont opérées pour le passage à la norme Stage V.
Motorisation maison
Fidèle à sa motorisation, la série M7 est équipée d’un moteur à 4 cylindres Kubota de 6,1 l. Pour répondre à la norme anti-pollution, la marque a ajouté une vanne EGR, un filtre à particules et un catalyseur SCR (AdBlue). L’intervalle de remplacement du Fap passe de 3 000 à 6 000 h.
Coté transmission, les Kubota M7003 sont disponibles avec la variation continue KVT ou en boîte Powershift. Cette dernière se voit désormais équipée de la fonction Xpress restart pour commander l’embrayage directement par la pédale de frein. Le chauffeur n’a plus besoin de débrayer pour arrêter le tracteur, un gain de confort non négligeable pour l’utilisation du chargeur frontal.
Confort optimisé
Pour optimiser le confort de l’utilisateur, Kubota a travaillé sur d’autres points, comme le système de direction. Baptisé Multi Speed Steering Control, il permet à l’utilisateur d’adapter le nombre de tours de volant en fonction du travail réalisé.
La série M7003 intégrera aussi la technologie TIM (Tractor Implement Management) déjà vue sur les modèles précédents. Grâce à cette fonctionnalité avancée de l’Isobus class III, l’outil prend le contrôle du tracteur pour gagner en efficacité. Par exemple, si une presse est attelée sur le tracteur, elle peut gérer la transmission pour arrêter le tracteur lorsque la chambre est pleine, lancer le processus de liage et ouvrir la porte.
Le constructeur propose également la personnalisation de l’affection des distributeurs hydrauliques, et quelques options supplémentaires comme la climatisation automatique, les rétroviseurs dégivrants électriques, et plusieurs packs d’éclairage halogène ou à Led.
Les trois modèles de la série M7003 arriveront sur le marché au cours du premier trimestre 2020. D’ici là, ils pourront être découverts sur le stand Kubota au salon Agritechnica à Hanovre (Allemagne) du 10 au 16 novembre 2019.
Keep your eyes peeled, we’ll be launching our new M7003 Series tractors this year at @Agritechnica. Click for the full story https://t.co/evIkqz2oZW
— Kubota UK (@KubotaUK) October 8, 2019
Kubota ouvre deux centres d’innovation, un au Japon et un en Europe
Kubota poursuit son développement dans l’agriculture et crée deux centres de l’innovation, en Europe et au Japon. Objectif : favoriser l’innovation ouverte et s’engager proactivement dans les technologies de l’information et de la communication, l’intelligence artificielle et les autres technologies de pointe.
Kubota met en place deux centres d’innovation, un au Japon et un en Europe. Des organes voués à la création d’entreprises, de produits et de services dans les domaines d’activité de la marque, y compris l’agriculture et la construction.
En collaboration avec des partenaires externes, les centres d’innovation devraient favoriser l’innovation ouverte en vue d’un engagement proactif dans les Tic (technologies de l’information et de la communication), l’IA (intelligence artificielle) et d’autres technologies de pointe.
Plus de technologie pour mieux répondre aux besoins des agriculteurs
À ce jour, le constructeur poursuit son développement grâce à des produits répondant mieux aux besoins des agriculteurs via des départements spécialisés pour chaque ligne de produits.
En outre, la sécurité alimentaire, l’environnement et la durabilité sociale forcent l’entreprise à fournir des solutions utilisant des technologies avancées. Elles évoluent de plus en plus vite et il est essentiel d’établir des partenariats avec d’autres entreprises et des universités et des instituts de recherche. Les centres devraient planifier et proposer des activités et des produits et services.
Kubota débourse 55 millions d’euros pour s’implanter dans l’Oise
Le constructeur japonnais poursuit ses investissements en France pour construire un centre de recherche et développement tracteur. Coût de l’opération : 55 millions d’euros. Le centre devrait être opérationnel d’ici 2020.
Kubota continue d’investir en Europe et annonce la construction d’un nouveau site de recherche et développement à Crépy-en-Valois dans l’Oise. Ouverture prévue en 2020 ! Les ventes de tracteur de la marque progressent et la société souhaite renforcer son identité sur le continent.
Le site devrait donc devenir le centre névralgique de l’ingénierie pour le développement des tracteurs agricoles et concentrer les activités R&D nécessaires au développement de nouveaux modèles de tracteur.
La marque nippone entend bien faire progresser le nombre de produits développés, indispensables pour répondre aux besoins des agriculteurs. L’ADN de la marque devrait être conservé : fiabilité, facilité d’utilisation et rentabilité. Sans oublier de s’adapter aux spécificités du marché agricole, tant côté cultures, que pour les types des sols et méthodes de production.